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Récolter l’arnica

Info Arnica #4

Conditions de récolte

Cueillir l’arnica nécessite savoir-faire et expérience. Mais l’espèce est menacée par l’activité humaine. Pour la préserver, tous les acteurs de la filière ont signé une convention exemplaire.

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S’adapter au rythme de la nature

Période, météo, équipement des cueilleurs : tout ce qu’il faut savoir sur les conditions de récolte de l’arnica.

Récolter l’arnica montana se mérite. D’abord, il ne faut pas rater la fenêtre de tir : cette fleur sauvage se cueille dans les prairies d’altitude, au‑dessus de 800 m, entre le 1er juin et le 20 juillet environ. La période de récolte varie en fonction de la maturité de la plante, qui dépend des régions et des conditions climatiques. La nature impose ainsi son rythme aux cueilleurs, qui suivent géographiquement la progression de la végétation : ils commencent dans le sud de la France, pour finir en altitude dans les Alpes.

De plus, la récolte dépend beaucoup de la météo. « On doit s’adapter aux divers aléas climatiques : changer de région lors d’un gel, monter plus haut en altitude quand il fait trop chaud dans une région et que l’on arrive trop tard pour la floraison… », raconte Régis Buffière, cueilleur de plantes médicinales depuis 30 ans.

« Parfois, le climat peut nous arrêter la cueillette pendant 3 à 4 jours, voire plus, alors qu’on sait que les plantes sont au stade optimum de récolte », ajoute Vincent Deschandol, un cueilleur professionnel ardéchois.

Quant à la cueillette, elle nécessite un outil adapté (couteau, serpette) seulement si la commande du client porte sur la partie aérienne de la plante ou sur la fleur. Pour les laboratoires Boiron, l’arnica montana est récoltée manuellement par les équipes de cueilleurs, qui ramassent la plante entière avec quelques centimètres de racine (une partie du rhizome est laissée sur place). Une paire de gants suffit alors pour éviter les ampoules !

Enfin, les cueilleurs s’assurent que la plante est exempte de toute mauvaise herbe, de terre ou d’insectes : la plante doit être la plus propre possible.

Info Arnica #5

Méthode de cueillette

La récolte est une étape clé : en 48 h maximum, l’arnica doit être cueillie, stockée et livrée au laboratoire Boiron.

Garantir ta qualité et ta fraîcheur

« Une bonne journée de cueillette commence généralement… plusieurs jours avant, voire plusieurs semaines ! Le repérage est une phase importante, primordiale et inévitable », insiste Régis Buffière.

Depuis 30 ans, ce cueilleur professionnel sillonne les zones où pousse l’arnica montana et note tout sur son carnet : l’endroit où la trouver, les coordonnées GPS… Et il prend même des photos avec son smartphone ! C’est ce travail préparatoire qui lui permet de pouvoir répondre favorablement aux commandes.

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Une fois la zone de cueillette déterminée, il reste à s’organiser pour optimiser la récolte. D’autant plus que ce métier est très saisonnier. La journée commence donc très tôt le matin.« Pour faire une bonne journée de cueillette, il faut déjà se lever de bonne heure parce qu’il ne faut pas arriver à 10 ou 11 heures sur le site sinon ce n’est pas la peine ! », prévient Vincent Deschandol, cueilleur professionnel en Ardèche.

Quelques règles simples sont à respecter pour garantir une qualité irréprochable de l’arnica :

  • Une parfaite hygiène : les cueilleurs se lavent les mains avant de récolter.
  • Ranger les plantes à la verticale dans des sacs ajourés (ou dans des caisses) pour garantir une meilleure conservation.
  • Placer les sacs à l’ombre pour éviter que les plantes ne chauffent.
  • Stocker et transporter l’arnica dans des camions frigorifiques propres.
  • La livraison aux laboratoires Boiron doit être effectuée en 48h maximum.

« Pour l’arnica, comme pour toutes nos plantes sauvages, il se passe au maximum 48 h entre la cueillette et la livraison. Ainsi, nous garantissons une matière première de grande qualité », conclut Françoise Merceron, Pharmacien et Responsable de l’achat des plantes pour les laboratoires Boiron.

Le saviez-vous ?

L’arnica montana n’est pas en accès libre. Bien que sauvage, la plante pousse toujours sur le terrain d’un propriétaire, qu’il soit privé ou public (Etat via l’ONF, ville…). Du coup, les récoltants ont l’obligation de demander une autorisation de cueillette.

Info Arnica #6

Disparition progressive

Fragilisée par l’activité humaine, l’Arnica montana doit être protégée pour survivre. Signée par tous les acteurs de la filière, la Convention du Markstein est exemplaire.

Comment te préserver ?

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L’Arnica montana est prise en tenaille. D’un côté, une demande croissante de la part des laboratoires pharmaceutiques pour cette plante sauvage reconnue pour ses propriétés médicinales. De l’autre côté, une espèce fragilisée par l’agriculture intensive et la fertilisation des sols.

Résultat : on assiste à la disparition progressive de l’Arnica montana.

Les bonnes pratiques de Boiron

Pour assurer la pérennité de l’espèce et favoriser la biodiversité, les laboratoires Boiron ont également mis en place des bonnes pratiques de cueillette avec un cahier des charges spécifique. La première règle à respecter pour les récoltants ? S’engager à ne cueillir que 30 % du potentiel d’un site.

Un constat particulièrement vrai dans la région du Markstein, au sud des Vosges, qui est l’un des sites de cueillette les plus importants d’Europe. Pour protéger ce lieu unique en France etgarantir la survie de l’espèce, une convention exemplaire a été signée en juin 2007 par tous les acteurs de la filière : agriculteurs, maires, cueilleurs, représentants des laboratoires pharmaceutiques, responsables de l’ONF (Office National des Forêts) et de l’AVEM (Association Vosgienne d’Économie Montagnarde).

La Convention du Markstein vise à organiser les personnes impliquées dans la cueillette de l’arnica montana sur le secteur du Markstein‑Grand Ballon et à garantir la conservation de la plante en tant que ressource commune.

Elle prévoit entre autres de :

  • cueillir les plantes en pleine floraison,
  • laisser sur place une tige fleurie tous les 5 m2 et les capitules fanés,
  • autoriser uniquement les récoltes manuelles.

Boiron est signataire de cette convention et s’engage tous les jours au respect de l’Arnica montana.

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